Nouveau fascisme : le trumpisme

Trump est une figure du fascisme : mélange d’autoritarisme, de xénophobie exacerbée, de culte de la force, de protectionnisme à l’intérieur et d’impérialisme conquérant à l’extérieur (autant de traits caractéristiques, en effet, du début de ce deuxième mandat). Ce qui le distingue du conservatisme traditionnel, ou même d’autres mouvements d’extrême droite, est sa composante révolutionnaire :  attaque frontale contre l’appareil administratif de l’État, mise en cause frontale du pouvoir judiciaire, expulsion massive des émigrés en situation irrégulière, attaque déterminée contre toutes les évolutions sociétales des années antérieures, etc.

Il se pourrait que cette dimension révolutionnaire aille encore au-delà de cet énoncé, vers une disparition du droit international et des États au profit des très grandes entreprises, c'est-à-dire, la prise de pouvoir mondial par les milliardaires avec la mise en œuvre d'un esclavagisme post-moderne. Les esclaves ne sont pas fouettés, mais ils ont de la distraction avec les écrans qui permettent à Big‑Brother de les surveiller tout en leur donnant ce dont ils ont envie et de les influencer. Ainsi,  ces esclaves deviennent des adorateurs du travail pour le travail dans la joie des écrans. 

En route pour le techno-fédoalisme libertarien.