La cynique économie de guerre de classe

Emmanuel Macron veut dépenser plus pour armer plus. Mais ceci sans augmenter les impôts, en réduisant encore la protection sociale et les services publics. La plupart des media et économistes chiens de garde du capital applaudissent.

Outre ses intolérables défenses des revenus des capitaux, "L'économie de guerre" revendiquée par Emmanuel Macron, suivi par François Bayrou, risque fort de mériter très rapidement le nom de la "drôle de guerre de classe".

Pourtant, il existe des alternatives. A la fois fiscales et monétaires.

L'impôt sur le revenu a été créé en France pour trouver de quoi payer la première guerre mondiale.

Roosevelt a augmenté le taux marginal d'imposition des tranches de revenus les plus élevés à 94% après Pearl Harbor. Il avait déjà augmenté à plus de 60%  lors du new deal pour lutter contre le chômage de masse de la crise financière.

Les profits de guerre peuvent être imposés spécialement. Les commandes publiques augmentées en temps de guerre créent des revenus supplémentaires pour les industries d'armements. Il n'y a aucune raison pour qu'elles ne soient pas davantage taxées.

L'endettement sur les marchés financiers pourrait être remplacé par un appel à l'épargne ou par une réquisition des banques et de la banque centrale, à taux nul ou très réduit, en tout cas immunisé contre les prétentions exorbitantes des préteurs. La dette nous coûte déjà fort cher ! N'oublions jamais qu'il fut un temps où l'Assemblée nationale pouvait solliciter la Banque de France. Cette outil monétaire fut supprimé lors de l'arrivée de l'euro, énorme erreur !

Ces outils fiscaux et monétaires pourraient aussi être utilisés pour la transition écologique ou la construction d’hôpitaux, par exemple.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Principes de la démocratie citoyenne sociale écologique

Constitution(s)

10 critères pour définir l'extrême droite