La catastrophe écologique n'est pas une opinion mais un fait scientifique
Si on peut discuter à foison de l’origine du réchauffement, on ne peut pas le nier et on ne peut pas nier non plus la rapidité à laquelle il augmente.
Mais qui peut nier :
* la disparition de la biodiversité ? Le taux d’extinction « normal » est 10 espèces sur 1 million par an. Le taux actuel est de 100 à 1 000 espèces sur 1 million par an.
* la transformation ou la destruction de milieux naturels (et semi-naturels) comme les forêts et les prairies ? Cela fait référence, notamment, à la déforestation. En 2015, plus que 62 % des terres forestières sont encore boisées. La limite était de 75 %.
* la pollution chimique : métaux lourds, composés synthétiques, perturbateurs endocriniens, etc., qui polluent l’environnement au sens large ? Cette limite a été franchie en 2022.
* la perturbation des cycles biochimiques de l’azote et du phosphore, ce qui entraîne une cascade de dégâts : anoxie des océans, eutrophisation des eaux douces continentales, prolifération d’algues vertes ?
* la disparition de l’eau douce ? La limite planétaire est fixée 4000 kilomètres cubes par an en consommation des ressources en eaux de ruissellement. En 2022, la limite a été franchie pour l’eau verte (eau de culture). En 2023, elle est franchie pour l’eau bleue (eau régulée par le végétal).
Qui peut nier que la pollution atmosphérique a été à l’origine de 8,1 millions de décès dans le monde en 2021 ? Qui peut nier qu’en 2021, l’exposition à la pollution atmosphérique a été impliquée dans plus de 700 000 décès d’enfants de moins de cinq ans ? Qui peut nier que le taux de mortalité lié à la pollution de l’air chez les enfants de moins de cinq ans en Afrique de l’Est, de l’Ouest, centrale et australe est 100 fois plus élevé que celui de leurs homologues dans les pays à revenu élevés. Qui peut nier l’existence des réfugiés climatiques qui se comptent par centaines de millions, chiffre qui ne fait qu'augmenter chaque année ?
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